La démocratie bourgeoise, source de tromperie et de déformation mentale des pensées populaires! – Bekhrad-tab Ahmad André

La grande majorité des populations du monde entier vivent une vie amère dans la pauvreté, la privation, la discrimination et le chômage. Sur cette base, les protestations s’intensifient et même les aspects anticapitalistes sont mis en évidence dans les rangs de la lutte. Malgré tout ce courage, en raison de la domination des forces qui se considèrent comme de gauche et qui adhèrent en même temps à la loi fondamentale du système capitaliste, celui-ci s’affaiblit pour ensuite se relever d’un autre bond et être rattrapé encore par la gauche bourgeoise, c’est-à-dire les forces des bureaucrates sociaux, qui répètent le cercle vicieux dans un tel cercle, et non seulement n’arrivent pas aux résultats souhaités, mais avec les méthodes et les politiques hypocrites du système capitaliste, le fascisme, le nazisme, le maccarthysme, le bernaysism et dans leur continuation, l’extrême droite du type Trumpisme, etc. émergent.

Face à un problème d’une telle ampleur, la première question que l’on peut se poser est celle des raisons fondamentales de cette malheureuse tragédie humaine à l’échelle mondiale, qui doivent être profondément réfléchies. C’est ainsi que nous comprenons comment notre énergie combative est finalement liée à la bourgeoisie par des liens visibles et invisibles, et nos millions de colères et de cris entrent malheureusement dans un cercle vicieux. Dans la poursuite et l’avancement des plans élaborés, les différentes parties du système capitaliste, lorsqu’elles se trouvent dans une crise culminante, sont obligées, dans le cadre d’une nécessité inévitable, de diviser et d’échanger des pouvoirs entre elles. Les événements malheureux qui se déroulent au 21e siècle ont été expliqués de manière complète et exhaustive par Edward Bernays dans son livre « Propaganda » de 1928. La « propagande » est au cœur de la démocratie bourgeoise et, avec les deux autres branches, elle amène les objectifs fondamentaux et stratégiques du système capitaliste à l’interprétation et à l’analyse sociales, qui portent en fait les racines des vues d’« Alex Carey » et d’autres. Ces trois phénomènes sont : 1- La croissance de la démocratie, notamment du droit de vote, et le soutien important au syndicalisme. 2- Augmentation du capital et des entreprises. 3- La croissance des institutions et des organisations tout en maintenant la force de leurs objectifs dans le cadre de la démocratie.

Edward Bernays estime que sont ces trois la véritable stratégie du système capitaliste et qu’elle devrait être utilisée pour manipuler et modifier les pensées des gens. Les idées d’Edward Bernays peuvent être interprétées comme les deux faces de la médaille de Machiavel, à la différence que Machiavel a analysé honnêtement la situation existante de son époque, mais au contraire, M. Bernays était l’incarnation de la cruauté et de l’oppression de l’exploitation brutale du système capitaliste et, dans la même veine, était à son service autant que possible. En même temps, Sigmund Freud était à la fois son oncle et le mari de sa tante, mais contrairement aux idées du psychiatre, il n’a fait qu’emprunter à Freud l’instinct inconscient humain et a mis en évidence ses résultats négatifs à travers des analyses politiques, sociales et psychologiques dans le système capitaliste et a montré ses méthodes précises et trompeuses, que nous observons clairement aujourd’hui au XXIe siècle dans les sociétés du système capitaliste.

Edward Bernays met en scène une part importante de la « propagande » dans le domaine politique en relation avec le changement de l’opinion publique mondiale, notamment en Amérique, en raison de la peur et de la révolution ouvrière et du régime soviétique. Il participa, aussi à la « Conférence de la paix » de 1919 et à la création de l’« Organisation internationale du travail » (OIT) à Paris. C’est-à-dire qu’elle soutenait l’organisation mondiale susmentionnée contre le gouvernement ouvrier russe. Il était terrifié par la nature et le pouvoir des conseils ouvriers, comme nous le verrons dans les lignes suivantes en nous référant à son livre. Edward Bernays écrit :

« La manipulation consciente, intelligent, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays.
Nous sommes pour une large part gouvernés par des hommes dont nous ignorons tout, qui modèlent nos esprits, forgent nos goûts, nous soufflent nos idées. C’est là une conséquence logique de l’organisation de notre société démocratique. Cette forme de coopération du plus grand nombre est une nécessité pour que nous puissions vivre ensemble au sein d’une société au fonctionnement bien huilé….. peu importe comment nous réagissons individuellement à cette situation puisque dans la vie quotidienne, que l’on pense à la politique ou aux affaires, à notre comportement social ou à nos valeurs morales…..
Dans la pratique, si tous les citoyens devaient étudier par eux-mêmes l’ensemble des informations abstraites d’ordre économique, politique et moral en jeu dans le moindre sujet, ils se rendraient vite compte qu’il leur est impossible d’arriver à quelque conclusion que ce soit. Nous avons donc volontairement accepté de laisser à un gouvernement invisible li soin de passer les informations au crible pour mettre en lumière le problème principal, afin de ramener le choix à des proportions réalistes. Nous acceptons que nos dirigeants et les organes de presse dont ils se servent pour toucher le grand public nous désignent les questions dites d’intérêt général ; nous acceptons qu’un guide moral, un pasteur, par exemple, ou un essayiste ou simplement une opinion répandue nous prescrivent un code de conduite social standardisé auquel, la plupart du temps, nous nous conformons. »(1).

Edward Bernays emploie la « propagande » à toutes les étapes de la vie sociale et estime que, grâce à elle, les pouvoirs politiques prendront également en compte les aspects privés. Tous ses efforts visent à la croissance et à l’expansion du système capitaliste, ce qui constitue l’un des trois objectifs de la « propagande ». A cet égard, on peut citer comme exemple la question des femmes et des cigarettes. Aux États-Unis, dans la première moitié du XXe siècle, il était interdit aux femmes de fumer dans les lieux publics car, pour le régime politique de ce pays, fumer était considéré comme masculin, et les femmes étaient condamnées à une amende et même arrêtées si elles le faisaient dans les lieux publics. Le grand fabricant de cigarettes comme Lucky Strike dénonce la crise financière de son usine et estime que l’interdiction faite aux femmes de fumer a aggravé la crise. En 1929, George Washington, alors président des États-Unis, chargea Edward Bernays de résoudre les problèmes. Bernays a organisé de nombreuses manifestations dans différentes villes américaines, avec le slogan que les hommes et les femmes sont égaux, au cours desquelles les femmes tenaient des cigarettes dans leur bouche. Des actrices célèbres comme « Audrey Hepburn » et bien d’autres se sont tournées vers de telles publicités, notamment dans les médias, et finalement fumer est devenu légale pour les femmes.

La propagande de Bernays sur le tabagisme féminin et l’idée d’égalité des droits entre hommes et femmes à cet égard était un acte trompeur, car l’objectif principal était de sauver la crise financière des usines de cigarettes, et non l’égalité juridique. Cela prouve que pour atteindre un objectif précis, il faut changer de mentalité et remplacer le slogan irréaliste de l’égalité des droits entre hommes et femmes, ce que Bernays a cité comme exemple et pour prouver la justesse de ses vues au début de sa carrière. Dans le même temps, au sein de la société américaine, où les droits étaient inégaux, les hommes pouvaient porter des shorts dans la rue, mais si les femmes apparaissaient en public en portant des jupes courtes, elles étaient condamnées à une amende, voire arrêtées. Edward Bernays a même fait monter des médecins sur scène pour promouvoir la « propagande » concernant l’augmentation des profits du capital productif, notamment en ce qui concerne les aliments tels que les œufs, etc., et a augmenté les profits des capitalistes.

Ce sont des exemples qui prouvent que le système capitaliste, pour croître et accroître ses profits, utilise diverses astuces et outils de la démocratie pour convaincre l’opinion publique des programmes utiles et qui devraient être mis en œuvre. Il était un symbole de la tromperie du système capitaliste, mettant en scène ce qui existait dans la véritable nature du système. Quelqu’un qui a servi comme conseiller juridique auprès de nombreux présidents américains, tels que : Wilson, Truman, George Washington Hill, Eisenhower et le « maccarthysme », entre autres, furent les mêmes bourreaux des conspirateurs anticommunistes. Quelles oppressions Joseph McCarthy, avocat et sénateur américain, a-t-il infligées aux réfugiés politiques communistes et de gauche tels que Bertolt Brecht, Erich Fromm, qui a les précieux livres sur la psychologie sociale, Charlie Chaplin et bien d’autres, à travers le gouvernement politique américain dans le berceau de la soi-disant démocratie bourgeoise Car tous les systèmes politiques d’Amérique et d’Europe utilisent jusqu’à ce jour toutes les conspirations pour détruire, d’un point de vue individuel, la personnalité politique de la gauche et des communistes qui ne transigent pas avec l’ordre capitaliste, et Edward Bernays a exposé les méthodes de telles conspirations aux yeux de ce système. En allant au-delà des idées psychologiques de Graham Wallas et de Walter Lippmann, il a de plus en plus inclus la destruction de la personnalité individuelle et la rupture et la négation des pensées des activistes politiques dans divers programmes sociaux, et il a écrit dans son livre, en les citant :

« Graham Wallas, Walter Lippmann et d’autres à leur suite, qui ont poursuivi les recherches sur la mentalité collective, ont démontré, d’une part, que le groupe n’avait pas les mêmes caractéristiques psychiques que l’individu, d’autre part qu’il était motivé par des impulsions et des émotions que les connaissances en psychologie individuelle ne permettaient pas d’expliquer.(2).

D’un point de vue psychanalytique, il avait emprunté une vérité indéniable. C’est dans cette optique que les dirigeants politiques utilisent des outils psychologiques pour nuire directement et indirectement à la personnalité de l’individu. Telles sont les leçons que Graham Wallace et Walter Lippmann, avec les conseils pratiques d’Edward Bernays, donnent aux responsables politiques et aux dirigeants. Dans le cadre des « droits » de la démocratie bourgeoise, ils utilisent des outils psychologiques indirects, à savoir la mobilisation des autres et du non-soi, afin d’atteindre leurs objectifs sales par le biais de la conspiration, de la tromperie et de la propagation de mensonges et de faussetés afin de nier la pratique et la pensée combatives de l’individu ciblé. Edward Bernays a théorisé la manière dont les pensées pouvaient être manipulées pour les changements ou les blanchir afin de servir les objectifs du système capitaliste. La mobilisation psychologique indirecte inclut de plus en plus aujourd’hui des mouvements politiques qui, sans respecter les principes de lutte, au nom de la gauche, mais par contre sur la voie de trahison, enregistrent leur organisation ou institution auprès de la préfecture de police oppressive, et de cette façon, se placent dans le lien et la relation bureaucratique de la police, qui seront évalués dans le cadre de la « propagande » de M. Edward Bernays.

Moi-même j’ai une expérience très amère qui j’avais activité ouvrier dans une « formation iranienne de solidarité ouvrière » à Paris, même j’avais la responsabilité, Sans savoir que cette formation s’était enregistrée auprès du préfecture de police à Paris. Pour deux motif (car il existait une autre motif quasiment similaire), j’ai démissionné et abandonner de la formation concernée que en conséquence, ni je n’oublierai ni ne pardonnerai!

Le maccarthysme avait créé un fichier noir (plus de 250 personnes), dont la majorité étaient des réfugiés politiques en Amérique, et les harcelait avec les outils décrits ci-dessus pour éliminer et blanchir leurs pensées et, selon leur propre opinion, créer une barrière aux activités politique de gauche de ces chers camarades. Même dans ce chemin, si nécessaire, ils se livrent également à une élimination physique par le biais de conspirations conçues. C’est le conseil d'”Edward Bernays” de souligner que nous devrions utiliser la démocratie bourgeoise pour infliger et mobiliser les autres à l’appui des objectifs de “propagande”, dont un exemple est la mobilisation d’un groupe de partisans de cette même démocratie bourgeoise, où des éléments royalistes avec des mouvements majoritaires traîtres et des partenaires se tiennent près du palais de l’Elysée pour offrir des fleurs à Mme “Clotilde Rice”, un membre des services secrets français qui a été arrêté en Iran. La bourgeoisie mobilise ces institutions et ces individus par le biais de jeux bureaucratiques et les met au service du système capitaliste. Bien sûr il faut condamner soi le régime criminelle de la république islamique d’Iran, soi la politique d’impérialisme Français.
Edward Bernays a même inclus cette phrase sur la couverture de son livre « Propagande » :

« Comment manipuler l’opinion en démocratie», qui suit les lignes conspiratrices de la « propagande » et dont le principal objectif est de s’opposer aux forces soviétique de la classe ouvrière. Et pour ce faire, il enseigne des leçons importantes à la gouvernance politique de diverses sociétés. Lorsqu’il participa à la Conférence de paix de Paris en 1919, à l’âge de 28 ans, en tant que partisan de la création de l’« Organisation internationale du travail », il avait en tête les objectifs conspirateurs décrits ci-dessus, à savoir la peur de la révolution et le pouvoir des conseils ouvriers. Il écrit dans « Propagande » :
« Quand la foule ne peut pas calquer sa conduite sur celle d’un leader et doit se déterminer seule, elle procède au moyen de clichés, de slogans ou d’images symbolisant tout un ensemble d’idées ou d’expériences…. Le mot BOLCHEVIQUE a rendu un service du même ordre à ceux qui voulaient effrayer le grand public pour le détourner d’une ligne d’action(3).

Le monde capitaliste, qui est construit sur les fondements de la représentation individuelle et dont la survie dépend de cette souveraineté, considère la force collective et le pouvoir des conseils comme l’ennemi de sa survie et de sa vie, et c’est pour cette raison qu’il s’y oppose et utilise tous les stratagèmes pour éliminer un tel phénomène. Bien sûr, il ne s’oppose pas aux mots et à l’apparence du « conseil », mais au contraire, il l’utilise le mot de « conseil » comme assaisonnement pour certaines institutions capitalistes, mais il est hostilement contre sa domination pratique. Il utilise le grec « demos cratos », qui signifie apparemment gouvernement du peuple, comme démocratie pour rejeter le régime du conseil (soviétique), sachant que si la représentation individuelle et la structure pyramidale vont éliminer, en conséquence le dialogue et le débat collectif deviennent le dénominateur commun des objectifs et des décisions sociales, leur existence sera sérieusement menacée. C’est dans cette perspective qu’Edward Bernays, à travers différentes propagandes, tente de remplacer, de changer, de déformer et de déplacer les pensées des gens à ce sujet, car si un groupe de personnes grandit librement et indépendamment, sa marque ultime sera le pouvoir collectif et consultatif. Les gens, et du point de vue de classe, les travailleurs, dans leurs manifestations contre la discrimination et l’oppression du système capitaliste, abordent ces concepts et les crient comme des slogans. C’est pourquoi, du point de vue d’Edward Bernays, nous ne devons pas suivre le chemin du peuple, mais plutôt le déformer et le changer par des astuces et tout autre moyen, et M. Bernays va souligner qui nous ne pourrons réussir que avec la « démocratie ». Sur la base d’un tel argument, il ajoute dans son livre :

«Les sociologues sérieux ne croient plus, cependant, que la voix du peuple exprime une volonté divine ou une idée remarquable de sagesse et d’élévation. La voix du peuple n’est que l’expression de l’esprit populaire, lui-même forgé pour le peuple par les leaders en qui il a confiance et par ceux qui savent manipuler l’opinion publique, héritage de préjugés, de symboles et de clichés, à quoi s’ajoutent quelques formules instillées par les leaders.
Heureusement, la propagande offre au politicien habile et sincère un instrument de choix pour modeler et façonner la volonté du peuple. Disraeli exposait ce dilemme dans des termes très cyniques : « je dois suivre le peuple. Ne suis-je pas son chef ? » Il aurait aussi bien pu ajouter « Je dois guider le peuple. Ne suis-je pas son serviteur ? »(4).

Car s’ils choisissent la voie du peuple, ils atteindront un discours et un dialogue collectif qui leur seront insupportables et désastreux, alors qu’ils devront imposer les objectifs et la voie du système capitaliste au peuple comme le guide. C’est pourquoi dans toutes les sociétés capitalistes où prévaut la démocratie (ce qui est typique des sociaux-démocrates et des gauches bourgeois), un gouvernement secondaire, parallèle ou secret existe et, dans les moments critiques et urgents, il prend des décisions clés pour la société. À mon avis, la « propagande » elle-même est une sorte de gouvernement secondaire. Ce n’est pas pour rien qu’Edward Bernays ajoute à la page 93 : « La propagande est une aide inévitable de la vie politique. ». même dans le régime criminel de la république islamique qui n’existe pas la démocratie, il y a deux gouvernements, deuxième est le gouvernement secret ou invisible de guide suprême Ali Khamenei le chef des criminels.

Au-delà des théories de M. Bernays, pour les penseurs et les chercheurs sociaux, les forces invisibles sont prévisibles dans leur processus général et global. Parce qu’en plongeant dans les complexités des processus politiques, économiques et sociaux, nous pouvons prédire et analyser les astuces du système capitaliste et son pouvoir invisible. C’est pourquoi Edward Bernays affirme que la « propagande » a le devoir de cultiver des éléments politiques dans les institutions éducatives spécifiques du système capitaliste et de les préparer au service de la société. Il a tout à fait raison, car la bureaucratie des partis parlementaires, des syndicats bureaucratiques et d’autres institutions formelles et même informelles qui sont liées aux instruments du système et à sa machine d’État, éduquent et pratiquent la mise en œuvre de la démocratie bourgeoise. En créant diverses possibilités politiques et non politiques et culturelles, le système capitaliste aligne tous les discours sur ses objectifs et ses intérêts. Différents services secrets, chacun doté de branches administratives distinct, diffusent un autre aspect des activités de « propagande » dans le domaine de la sécurité sociale et apparaissent dans toutes les dimensions d’une société. C’est pourquoi le monde politique et les forces révolutionnaires ne doivent ni craindre les diverses « propagandes » du système capitaliste – ce qu’ils ne feront certainement pas – ni les considérer comme insignifiantes. Mais notre époque est différente des conditions d’avant la Révolution de 1917 et doit être soigneusement examinée et des solutions logiques adoptées pour neutraliser la « propagande » conspiratrice du système capitaliste.

Depuis le début du XXe siècle, et surtout avec la révolution ouvrière d’Octobre en Russie, le système capitaliste, profitant de la démocratie bourgeoise, a choisi une nouvelle voie pour repousser le changement social. Si dans le passé on a tenté de frapper et d’affaiblir les organisations révolutionnaires par l’intermédiaire des révisionnistes, avec l’émergence de la « propagande » cette action n’était plus suffisante et le rapport de force avait changé. Cette fois, l’opinion publique était beaucoup plus apte qu’auparavant à créer des changements sociaux progressistes. C’est pourquoi, depuis 1928, la « Propagande » utilise toutes ses forces pour créer une barrière contre la menace intellectuelle qui pèse sur le peuple et les travailleurs, c’est-à-dire pour influencer les pensées et créer un déplacement et une manipulation dans les perceptions des gens, créant ainsi une déviation en eux. En conséquence, à l’époque actuelle, le système capitaliste doit à la fois conspirer au sein des organisations révolutionnaires de l’intérieur et de l’extérieur, et aussi d’un’autre manière utiliser la démocratie bourgeoise pour déformer la pensée populaire et la changer en fonction des intérêts du capital.

Dès le début, la République islamique a eu recours à la « propagande » par le biais des services de renseignement de sécurité et l’a mise en œuvre dans un large éventail de dimensions sociales, y compris dans les prisons, et les exemples à cet égard sont nombreux. Il suit même la « propagande » et cherche à se rapprocher et à influencer les différentes tendances et positions de l’opposition sociale, en créant différents visages à partir du même élément. Il se base sur une méthode telle qu’un individu peut présenter différentes positions politiques sous plusieurs pseudonymes et, en cachant sa personnalité individuelle et réelle, apparaître dans la diversité intellectuelle de deux classes sociales et provoquer l’influence intellectuelle de la « propagande » sur un petit échantillon de celles-ci.

Comme je l’ai déjà dit, après la Révolution d’Octobre, le système capitaliste vit un cauchemar immenses, qui placent la lutte contre les communistes et la gauche révolutionnaire au cœur de son programme de base. De cette façon, l’objectif est de créer une barrière dans la relation entre les organisations révolutionnaires et les forces sociales de travail. Le but de la « propagande » est donc de combattre les communistes. Dans la démocratie bourgeoise, il doit ruser pour rapprocher les forces qui sont censées être proches de la classe ouvrière à l’ordre capitaliste et, ce faisant, leur offrir de vastes possibilités. Sinon, il perdra le contrôle et le cauchemar des changements structurels priveront le système capitaliste de sommeil. C’est pourquoi Edward Bernays déclare :

« La seule propagande qui perdra en crédit au fur et à mesure que le monde deviendra plus subtil et plus intelligent est celle qui est fallacieuse ou foncièrement antisociale. » (5).

Tous les faits ont été révélés dans les lignes ci-dessus : le mouvement révolutionnaire de la classe ouvrière doit rester loin de ses objectifs et d’autres forces qui respectent les normes sociales du système capitaliste doivent s’emparer de tous les pouvoirs nécessaires. Edward Bernays écrit que la « propagande » éduque les gens et les forces politiques et économiques, et non l’inverse. C’est cette « propagande » qui a placé l’avocat et sénateur américain Joseph McCarthy dans une position criminelle et a institué le harcèlement psychologique et morale, notamment contre les réfugiés communistes et de gauche, et a progressivement répandu l’empreinte de la honte et de l’injustice dans d’autres pays. Les plus honteuses, les plus criminelles de ces conspirations impliquent des méthodes selon lesquelles des éléments dépourvus de principes et de courage combattant sont placés comme maillons dans la chaîne des crimes de « propagande », et ces éléments instables sont les mêmes qui respectent les normes du système capitaliste. Cependant, la « propagande » ne pouvait pas empêcher ni blanchir les pensées et les esprits de Bertolt Brecht, d’Erich Fromm et de bien d’autres. Ils ont porté leurs œuvres, leurs articles, leurs poèmes et leurs livres à l’attention de l’opinion publique mondiale. Mais la « propagande » a lié des institutions apparemment syndicales, qui mènent leurs activités sur la base du compromis et du respect des normes et des statuts du système capitaliste, avec des milliers de liens visibles et invisibles, qui ont aujourd’hui entravé la crise susmentionnée de la lutte de classe pratique des travailleurs à l’échelle mondiale.

La « gauche bourgeoise » Iraniens, se vante constamment dans ses écrits et ses médias audio et vidéo, de s’appeler de « gauches et communistes et leurs analystes politiques », alors que du point de vue de la conscience scientifique et sociale, elle n’est pas dans cette position. En dehors de la rhétorique de la « gauche sociale », ils finissent par servir indirectement la « propagande ». D’autre part, la bourgeoisie manifeste également sa crise interne, qui se manifeste aujourd’hui sous la forme du « trumpisme ». En attendant, notre tâche est d’examiner, point par point, les nombreux cas de crise du mouvement ouvrier au sein des rangs des classes indépendantes. Ce processus a déjà commencé et se poursuivra.

Edward Bernays a compilé dans son livre tous les efforts visant à conspirer, à changer et à faire évoluer l’opinion publique. Il déclare :
« La seule chose qui compte, pour les objectifs visés par la propagande, est qu’elles aient lieu. Peu importe que cinq cents personnes ou dix fois moins soient venues écouter le professeur Untel à propos d’une invention extraordinaire ; si son exposé le mérite, il passera à la radio, les journaux s’en feront l’écho, et tout cela incitera les gens à en parler. La vraie valeur de la conférence, du point de vue de la propagande, réside dans son éventuel retentissement sur le grand public. » (6).

La réalité est qu’ils ont cette capacité et qu’elle se réalise avec les outils énumérés ci-dessus. Il nous faut aussi nous mobiliser et nous organiser toujours plus courageusement pour renforcer notre unité. De cette façon, en adoptant une politique rationnelle et en faisant preuve de retenue dans la lutte, nous pourrons examiner de manière approfondie les éléments de la « propagande » et renforcer les rangs de la lutte des forces ouvrières contre le capital, les militants ouvriers et les forces révolutionnaires du pays en Iran, en particulier, en dénonçant les objectifs profondément néfastes de la « propagande » et ses dangers en termes de modification et de déformation de l’opinion publique.

Bekhrad-tab Ahmad André
Paris le 26 Esfand 1403 – 16 Mars 2025

Ressources:
1- « Propaganda » : Comment changer et faire évoluer l’opinion publique grâce aux outils de la démocratie ? Edward Bernays. Éditions : ZONES – pages 31 et 32.
2- Ibid – Page 60.
3- Ibid – Page 62.
4- Ibid – page 92.
5- Ibid – page 104.
6- Ibid. Page 138.

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