Le khomeinisme et le sionisme sont l’axe du mal et du meurtre – Bekhrad-tab Ahmad André

Depuis quarante-six ans, un phénomène aux pensées barbares déferle sur la société, même au-delà. Ce phénomène a été dévoilé lors du mouvement du 15 Khordad en 1342 (1963), et à partir de cette date, il a mis en lumière le retard, la régression et l’aliénation par rapport aux idées avancées des soulèvements sociales patriotiques, dont le plus célèbre était au début de vingtième siècle en 1905 le Mouvement constitutionnel. Le 15 Khordad 1342 ( juin 1963), Khomeini a fermement défendu les relations féodales arriérées de « maître-serf » contre le système capitaliste, qui était historiquement plus avancé que le féodalisme, car la structure et les ressources économiques et les riches revenus des centres religieux islamiques, y compris la « Fayziyeh Qom » centre religion de Qom a été fondée et a obtenu ses résultats sur la base de l’exploitation brutale et de l’esclavage paysan. C’est dans un tel contexte que le khomeinisme déploie ses ailes et impose son infection populaire comme élément « salvateur » à la société, et il reste profondément gravé dans la mémoire de la grande majorité des habitants de ce pays pendant ces périodes et pendant des années après .de 1963, Ils étaient religieux

Les racines du soulèvement du 15 khordad 1342 (juin 1963)
Le soulèvement susmentionné était contre la réforme capitaliste mondiale concernant l’Iran. Parce que la structure féodale arriérée et la dépendance de la grande majorité de la population envers la terre et campagne ne pouvaient pas satisfaire le processus d’« exportation de capitaux », et l’exploitation unilatérale de « l’exportation de marchandises » appartenait à des époques passé. Si au cours des siècles passés, les pays occidentaux ont aboli le féodalisme par des révolutions sociales et l’ont remplacé par le système capitaliste, en Iran, bien qu’il ait été le premier pays du Moyen-Orient à entreprendre cette révolution, son sort a été décidé différemment et en raison de la survie de la monarchie et le pouvoir individuel échouera. C’est dans cette perspective que l’Occident, et à sa tête les États-Unis, pendant la présidence de John F. Kennedy, a ouvert la voie à la société iranienne par la réforme, c’est-à-dire par le haut, et pour sa réalisation, il a sélectionné des éléments Ceux qui croyaient déjà aux changements progressistes, les plus importants étant « Amini, alors Premier ministre » et « Arsanjani » ministre de l’agriculture. A une telle époque, initialement, « Mohammad Reza Shah Pahlavi », qui venait lui-même d’une grande famille féodale et voyait les intérêts économiques de sa famille en danger, s’opposa à une telle réforme, mais comme ce conflit aurait pu détruire la dynastie de Pahlavi, il l’acceptera inévitablement et appellera les réformes « le roi et le peuple ». Parmi tous ces scénarios, la réforme visant à remplacer les relations féodales par le capitalisme, bien qu’elle ait été mise en œuvre d’en haut, a été un pas en avant et une avancée. Dans de telles périodes, les gauches qui avaient perdu la force politique des « socialistes révolutionnaire» et, dans la continuité de cela, le « Parti communiste d’Iran » avec les idées d’un grand communiste comme « Avtis Soltanzadeh » (il était assassiné par stalin), pendant des années avant , et le système « basé sur les masses sans regard de lutte de classes» du « stalinisme » les avait vaincus, ils étaient incapables de proposer une alternative logique et, malheureusement, ils défendaient également l’infection du khomeinisme. Mais l’impérialisme a présenté de telles réformes non seulement en Iran sous le nom de « Révolution blanche », mais aussi dans les pays du Brésil et de l’Argentine dans la même époque, qui avaient des structurelles similaires comme l’Iran, sous les titres de « Révolution verte » et de « Révolution bleue ».
Avant la Révolution d’Octobre 1917, alors que Maxime Gorki était en exil, il écrivit une lettre à Lénine dans laquelle il soulevait des questions sur l’exploitation brutale du système capitaliste. Lénine répond que le système capitaliste est avancé et régit une sorte de civilisation sociale. Lénine poursuit en disant que le système capitaliste développe l’exploitation et l’oppression brutale dans la société et provoque un retard et un frein aux forces productives de la société. Lénine ajoute : « Peut-être pensez-vous que je parle de manière contradictoire ! » Non, il n’y a aucune contradiction dans ce que j’écris, car ce qui est plus avancé et progressiste face au féodalisme est rétrograde et corrompu dans le cadre du socialisme. C’est donc sur cette base que le mouvement du 15 khordad 1342 (1963), peut être exploré et évalué.
Le khomeinisme a été imposé à la société iranienne depuis février 1979 avec une pensée régressive et, depuis quarante-six ans, il poursuit le pillage économique des ressources nationales, la dictature débridée et les meurtres continus. Cette pensée, malgré toute la pauvreté et le retard, impose même la guerre Iran-Irak aux peuples d’Iran et d’Irak sur la base de « l’instauration de la Révolution islamique ». Ce serait une grave erreur de penser que la guerre Iran-Irak a été déclenchée par les impérialistes et le régime de Saddam Hussein. Il est vrai que Saddam Hussein avait aussi des idées réactionnaires et dictatoriales, mais la guerre Iran-Irak s’est déroulée grâce aux provocations continues du khomeinisme dans le cadre de « l’exportation de la révolution islamique », et les pays impérialistes l’ont ensuite exploité à leur avantage et attisé les flammes de la guerre. Ils s’étendent en vendant toujours plus d’armes militaires.
C’est dans cette direction que le régime de la République islamique bat le tambour des martyrs et du martyre, alors qu’il est responsable du sacrifice de milliers des iraniens et irakiens qui ont été sacrifiés sur la base des pensées empoisonnées de ce force politique religieuse d’Iran. Ce régime corrompu depuis quarante-six ans vole et vide les coffres et des ressources de la société pour motif de l’exportations de la révolution islamique dans les autres pays, provoquant la pauvreté et la privation pour des millions de populations Iraniens dans ce pays, et il continue de le faire aujourd’hui. Un système mafieux politico-religieux qui a détruit toutes les ressources.

Le Moyen-Orient et les crimes du khomeinisme et du sionisme !
Depuis que la République islamique réactionnaire est arrivée au pouvoir en Iran, l’idée de détruire Israël a été évoquée partout, à la fois secrètement et aussi ouvertement. Ce régime est toujours à la recherche de tensions, de guerres et de conflits, sous de théorie appelé « l’axe de résistance ». D’autre part, le régime d’extrême droite de Netanyahou en Israël utilise l’arme de la destruction de son pays par la République islamique et l’exploitation des activités nucléaires de l’Iran, qui, si elles se concrétisent pleinement, selon les sionistes, pourraient viser la destruction d’Israël. et sapent ainsi la légitimité internationale, profitant de cette légitimité pour perpétrer des massacres à grande échelle contre le peuple palestinien. Le régime israélien d’extrême droite et la République islamique sont les deux faces d’une même façon dans les crimes du Moyen-Orient, et tous deux sont contre des deux États indépendants, Israël et la Palestine. Leurs crimes ont donc des racines communes. Pour ma part, je crois que deux États indépendants, Israël et la Palestine, sont une nécessité inévitable et devraient être considérés comme une exception. Le régime d’apartheid sud-africain était une de ces exceptions. Toute autre théorie conduirait à la poursuite du massacre de Palestiniens innocents. Les relations internes de ces deux pays indépendants sont soumises à la volonté et au jugement de leurs habitants, tout comme je ne doute pas que le peuple d’Israël réglera à l’avenir ses comptes avec l’extrême droite et le régime sioniste. En France, la génération Netanyahu existe et soutient profondément le massacre contre Palestiniens, et ils sont aussi considérés comme des criminels. Les monarchistes iraniens sont également proches de ce groupe, tout comme Reza Pahlavi est un ami du régime sioniste et de l’extrême droite israélienne. Les partisans de ces deux courants ont des racines communes dans leurs actions et leurs mœurs. Le lumpenisme est dominant dans les deux courants. Le peuple iranien doit savoir que la monarchie est intrinsèquement tyrannique et oppressive, et que si elle arrive un jour au pouvoir, elle créera des escadrons de la mort et procédera à des exécutions sous prétexte de menace à la sécurité, comme elle l’a fait par le passé. Il est vrai que, comme je l’ai mentionné dans des écrits précédents, dans l’histoire de l’Iran et en relation avec la politique intérieure (à l’exceptione des guerres étrangères), nous rencontrons des massacres de masse à deux périodes, la première pendant le règne d’Anushirvan, La première est l’époque sassanide dans quatrieème siécle et la seconde est le système de la République islamique, c’est-à-dire le « khomeinisme ».
Nous devons résister à ces criminels et propager le slogan de « liberté, égalité avec pouvoir des conseils ouvriers » dans toute la société, surtout dans une situation d’aujourd’hui qui différentes forces de bourgeoises menace la société il faut être très vigilant.

Une conversation avec Zeinab Jalalian, une prisonnière qui résiste à la réclusion à perpétuité !
Tout d’abord, veuillez accepter mes sincères salutations pour les dix-sept années de lutte et de résistance que vous avez endurées, notamment en tant que femme, dans les différents prisons du régime criminel de la République islamique. Vous êtes l’incarnation parfaite d’une personne éprise de liberté et d’égalité d’esprit dans la société et dans le monde. J’ai lu attentivement votre article, que vous avez écrit le 4 janvier 2025, depuis la prison de Yazd, et j’ai vraiment bénéficié de votre clarté intellectuelle et de votre attitude sociale en tant que femme de gauche et égalitaire. En même temps, je voudrais demander la permission de critiquer. Offrir une réponse amicale à une attitude particulière.
Dans vos écrits, vous avez toujours mentionné Abdullah Ocalan comme votre leader. Je suis entièrement d’accord avec vous sur le fait qu’Öcalan est une personne résiliente qui a été emprisonnée dans la région d’Imrali pendant 26 ans, et je considère également sa liberté comme son droit naturel. Je suis également d’accord que c’est elle qui, quelques années avant dans la prison d’Imrali en Turquie, a présenté un article fructueux sur les femmes, avec le slogan « Femme, vie, liberté », qui a été utilisé, entre autres , dans la soulèvement en 1401 en Iran. Vous avez raison. Abdullah Ocalan était l’architecte de ce slogan. Mais ma critique est que vous considérez Öcalan comme votre leader, alors que votre leader n’est pas Öcalan, mais une force de classe. C’est une vaste force sociale qui existe partout dans le monde, y compris en Iran et au Moyen-Orient, et c’est la classe ouvrière, à laquelle vous appartenez également. Il ne fait aucun doute que la résistance et la lutte d’Abdullah Öcalan sont admirées par tous les peuples épris de liberté et d’égalité, mais il ne doit pas être considéré comme un leader individuel, mais plutôt comme un penseur qui propose des pensées saines et logiques. Vous savez mieux que le mouvement égalitaire mondial traverse une crise sociologique, et notre tâche est de surmonter ces crises, qui ont causé des revers importants, et de soulager étape par étape ces problèmes mondiaux du fardeau de l’énorme force qu’est la classe ouvrière mondiale qu’il faut réduire. L’une de ces complexités sociales est le phénomène qui crée une pyramide de leadership, qui permet au leadership individuel de survivre, ce qui réduit à son tour le poids du pouvoir du conseil. Notre leader est donc le pouvoir des conseils ouvriers, au sein duquel se trouve un penseur comme Abdullah Öcalan. Nous respectons la pensée d’Öcalan et ses écrits clés, mais pour ces raisons nous ne placerons jamais l’être humain et son individualité comme leader, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives sur le chemin de la lutte des classes. La crise globale de la gauche égalitaire ne se limite pas à la relation mentionnée ci-dessus, mais est bien plus large que cela. Nous devons surmonter ces problèmes étape par étape, ensemble. Souhaitant la libération d’Abdullah Ocalan, Zeinab Jalalian et d’autres prisonniers.
Bekhrad-tab Ahmad André
30 Daye 1403 – 19 janvier 2025